Sécrétion excessive du liquide synovial dans la poche articulaire. L’épanchement de synovie peut être d’origine inflammatoire et survenir alors des suites d’une arthrite. Un traumatisme comme une entorse ainsi que l’arthrose sont aussi en cause. Ce phénomène se reconnaît par un gonflement de l’articulation touchée et/ou une diminution, voire une perte de mobilité. L’épanchement de synovie est douloureux et peut inhiber la contraction de certains muscles péri-articulaires.
Liquide riche en acide hyaluronique produit par la membrane synoviale au niveau des articulations. Le liquide synovial lubrifie l’articulation et atténue ainsi la friction entre les os tout en atténuant les chocs. Il joue également un rôle dans le transport des nutriments vers les cellules du cartilage ou chondrocytes et les débarrasse des déchets métaboliques.
Partie d’un os située directement sous le cartilage. C’est sur l’os sous-chondral que repose l’articulation. Il peut se condenser en réponse à un pincement articulaire dû à la dégradation du cartilage articulaire causée par l’arthrose. L’os sous-chondral peut alors présenter des excroissances ou ostéophytes.
Espace situé entre l’extrémité de deux os et occupé par le système articulaire. L’interligne articulaire peut se rétrécir. Ce pincement correspond à la dégradation du cartilage de l’articulation des suites d’une arthrose. Ce phénomène peut être constaté par radiographie. La disparition de l’interligne articulaire se traduit sur le cliché par un contact os contre os. Il n’est pas toujours douloureux.
Rétrécissement de l’espace articulaire entre deux os, dû à une usure progressive du cartilage. Le pincement articulaire est un des signes radiologiques de l’arthrose avec les ostéophytes – excroissances autour des articulations – et les géodes, des trous pathologiques dans le cartilage articulaire. Le pincement articulaire peut être incomplet ou pas selon la gravité de l’arthrose.
Développement anormal de l’os au niveau d’une articulation. Aussi appelé éperon osseux, l’ostéophyte est une tentative de l’organisme de réparer un os lésé ou un cartilage altéré par l’arthrite ou l’arthrose. Ce phénomène n’engendre pas de douleurs, mais peut provoquer des raideurs articulaires. L’ostéophyte peut être extra-articulaire et se développer sur un os.
Communément appelé genou en X, le Genu valgum, à l’opposé du Genu varum, se manifeste par une déviation des genoux vers l’intérieur. Cette déformation est récurrente chez les enfants jusqu’à 8 ans, mais au-delà de cet âge, elle est pathologique. Comme le Genu varum, le Genu valgum persistant favorise l’arthrose du genou.
Déformation des membres inférieurs, qui se traduit par une déviation des genoux vers l’extérieur, d’où son autre appellation de « jambes arquées ». Si les jambes tendent à retrouver leur alignement physiologique avec le temps, le Genu varum peut nécessiter un traitement et de la rééducation pour éviter de persister à l’âge adulte et d’entraîner de l’arthrose.
Tissu conjonctif situé à la jonction de deux os. Dur, mais flexible, le cartilage résiste à la pression et amortit les chocs pendant les mouvements. Il est en mesure de se régénérer après une lésion, mais s’use naturellement avec le temps et tend à disparaître. Ce phénomène est à l’origine de différentes pathologies articulaires comme l’arthrose.
Usure naturelle du cartilage articulaire. Elle augmente progressivement avec l’âge. Les traumatismes, les contraintes mécaniques excessives (surpoids) ou les gestes répétés peuvent accélérer son apparition. L’arthrose n’est pas obligatoirement douloureuse. Elle peut néanmoins engendrer un enraidissement de l’articulation plus ou moins handicapant. En cas de douleurs et de gêne fonctionnelle importante, la chirurgie peut être envisagée. Elle touche le plus souvent les cervicales, les lombaires, le genou, la hanche, mais aussi la colonne du pouce et les épaules.
Récepteur sensoriel situé à l’intérieur du muscle. Entouré de tissus conjonctifs, le fuseau neuromusculaire est composé de fibres musculaires transformées. Il s’étend parallèlement aux fibres musculaires. Le fuseau neuromusculaire est sensible à l’allongement du muscle et peut transformer un stimulus mécanique en un message nerveux. Il est à l’origine du réflexe myotatique.
Étirement excessif du muscle au-delà de sa capacité. À l’opposé de la déchirure, l’élongation ne provoque pas de rupture des fibres musculaires ou la formation d’ecchymose. Elle fait suite à un effort intense ou mal préparé et peut conduire à une déchirure. L’élongation s’accompagne d’une douleur brutale qui s’atténue souvent au repos.
Déchirure partielle d’un muscle. Le claquage correspond plus précisément à la rupture de quelques fibres musculaires et s’accompagne d’un hématome à l’endroit touché. Il est souvent dû à une sollicitation excessive du muscle, une contraction violente ou un choc important. Le claquage atteint le plus souvent la cuisse, le mollet et le biceps.
Il s’agit de la rupture d’un muscle. La déchirure survient généralement après un effort ou un choc intense et provoque une douleur ponctuelle et aigüe. Suivant le nombre de fibres musculaires déchirées, l’on parle de claquage musculaire ou de rupture musculo-tendineuse qui se traduisent également par la présence d’hématomes. La déchirure touche le plus souvent le mollet et la cuisse.
Le kyste est une excroissance contenant du liquide, de l’air ou une substance solide. Cette poche peut se fixer à la surface ou à l’intérieur de n’importe quel tissu ou organe. Généralement sans gravité, un kyste peut résulter d’une infection, d’une inflammation, d’une blessure ou d’une malformation, mais également de tumeurs cancéreuses.
La fibre musculaire ou cellule musculaire est le composant fondamental du muscle. Elle est capable de se contracter et d’entraîner le mouvement. Les fibres musculaires sont de trois types : les muscles striés rattachés au squelette, les muscles striés du cœur et les muscles lisses des viscères creux comme l’estomac et l’intestin. Les muscles striés squelettiques sont volontaires. Les deux autres types de muscles sont involontaires et commandés par le système neurovégétatif.
Le tissu conjonctif est un ensemble de cellules baignant dans une matrice composée de liquide et de fibres. Présent dans tous les organes, le tissu conjonctif est le plus répandu dans l’organisme. Il peut assurer différentes fonctions, notamment de soutien, de protection ou encore de nutrition. Il est richement innervé et peut être particulièrement sensible.
La lésion musculo-aponévrotique ou lésion myo-aponévrotique se définit par un décollement de la fibre musculaire du tissu aponévrotique qui le soutient, ou de son tendon. Cette lésion musculaire atteint généralement les membres inférieurs et s’accompagne d’une douleur à l’effort ou d’une fatigue intense. Cette affection est souvent due à la pratique d’un sport, notamment la course, les sports de glisse et les sports de contact.
Le syndrome des loges est une pathologie qui se traduit par une augmentation de la pression à l’intérieur d’une loge musculaire, un compartiment musculaire entouré d’un tissu inextensible appelé aponévrose. Cette augmentation de la pression ralentit la circulation sanguine et peut conduire à une nécrose tissulaire sans une intervention immédiate. Le syndrome des loges engendre des douleurs après l’effort au niveau de la loge concernée.
Le tibia forme le squelette de la jambe avec le péroné (dit aussi fibula). Cet os triangulaire et massif est le plus long du corps humain après le fémur. Il est indispensable à la marche et sert de lien entre la cheville et le fémur. Avec ce dernier, le tibia est l’un des os les plus sujets à la périostite, l’inflammation du périoste.
Il s’agit d’une membrane résistante et blanche qui recouvre entièrement l’os, sauf au niveau de l’articulation où elle cède la place au cartilage. Ce tissu conjonctif est vascularisé et assure ainsi la nutrition de l’os. Le périoste joue aussi un rôle primordial dans le développement osseux. Il peut être sujet à des pathologies comme la périostite. La périostite tibiale est souvent causée par la pratique excessive de la course à pied.
La cicatrisation consiste en la réparation d’une lésion due à une plaie, une brûlure, etc. C’est un phénomène complexe qui fait appel à plusieurs processus. La cicatrisation implique un temps de régénération des tissus lésés et une phase de consolidation qui a pour but de réconcilier les éléments séparés par le traumatisme.
Un nodule est une formation anormale d’un tissu solide plus ou moins arrondie pouvant apparaître sous la peau, à la surface ou à l’intérieur d’un organe ou d’un tissu comme les tendons. Cette excroissance est généralement bénigne (comme un kyste), mais peut également présenter un caractère malin, signe d’un cancer.
Le triceps sural désigne le mollet. Il s’agit d’un ensemble de muscles situé sur la loge postérieure de la jambe. Il longe le fémur jusqu’au calcanéum, l’os du talon. Un des muscles les plus puissants du corps humain, le triceps sural joue un rôle important dans la marche et le saut. Sa contraction stimule aussi le retour veineux.
Le pied plat se traduit par l’affaissement de l’arche du pied et donc par l’absence de courbure à ce niveau. D’origine congénitale dans la plupart des cas, cette déformation peut être douloureuse surtout en cas d’hypermobilité. À l’opposé du pied plat, le pied creux se caractérise par une voûte plantaire très arrondie et un dessus du pied proéminent. D’origine neurologique et génétique, le pied creux entraine souvent le développement d’orteils marteaux ou en griffe. Cette déformation peut engendrer des douleurs dans le bas du dos et aux chevilles.
L’hallux valgus est une déformation de la partie avant du pied couramment appelé « oignon du pied ». Cette pathologie se présente par une déviation du gros orteil vers le deuxième orteil, conduisant à la formation d’une bosse sur le bord intérieur du pied. Inesthétique, il peut aussi être douloureux et empêcher le port de certaines chaussures. Dans les formes les plus sévères de cette pathologie, le recours à la chirurgie est nécessaire.
Du latin Hallus. L’hallux désigne chez les tétrapodes le plus gros orteil des membres postérieurs/inférieurs, ce qui correspond au gros orteil chez l’homme. Il est constitué de deux phalanges et joue principalement un rôle dans le maintien de la stature debout et dans la marche. L’hallux peut être sujet à différentes pathologies comme l’inflammation, l’hallux rigidus et l’hallux valgus.
La préférence directionnelle correspond au mouvement thérapeutique le plus efficace pour réduire la symptômatologie du patient. Il peut s’agir de mouvement répété ou de maintient de position dit posture. L’extension lombaire peut être une préférence directionnelle chez une personne lombalgique. C’est un terme souvent utilisé dans la prise en charge par un kinésithérapeute formé à la Méthode Mckenzie.
Os de l’avant-pied situés entre le tarse (arrière pied) et les phalanges. On dénombre 5 métatarsiens correspondant à la base de chacun des 5 doigts de pied. Les métatarsiens peuvent parfois subir des fractures de fatigue, notamment en course à pied, à l’adolescence ou à la ménopause.
Petit os situé au milieu du pied. Il s’articule avec le talus, la calcanéum et les 4e et 5e métatarsiens. Le naviculaire est rarement fracturé sauf dans les cas de choc direct sur l’os. Il est cependant parfois impliqué dans les entorses de cheville sur les mouvements de rotation brusque extrême.
Petit os situé au milieu du pied. Il s’articule avec le talus, les os cunéiformes et le cuboïde. Le naviculaire est rarement fracturé sauf dans les cas de choc direct sur l’os. Il est cependant parfois impliqué dans les entorses de cheville sur les mouvements de rotation brusque extrême.
La proprioception correspond à la sensibilité profonde du corps. Elle donne notamment des informations sur la position des différentes parties du corps dans l’espace. Elle intervient dans la précision des gestes, la coordination des mouvements, l’équilibre et la stabilité des articulations. La proprioception fait intervenir une multitude de capteurs présents dans les muscles, les tendons, la peau, les fascias, les articulations etc.
Structure extérieure assurant le maintien d’un membre ou d’une articulation. Contrairement au plâtre, l’attelle peut être retirée facilement et régulièrement pendant la phase de cicatrisation.
Signe extérieur d’un saignement interne (sous la peau). Un hématome correspond à ce que l’on appelle communément un “bleu”. Il s’agit d’une accumulation de sang faisant suite à un traumatisme.
Médiateurs chimiques agissant notamment dans le processus inflammatoire et permettant d’influer sur la vasodilatation locale et la sensation de douleur ressentie.
Structure anatomique composée de fibres faiblement élastiques et fortement résistantes à l’étirement qui permettent d’assurer la stabilité des articulations. Les ligaments sont innervés et vascularisés. Ils peuvent être traumatisés (entorse ou rupture) et cicatrisent généralement sous 2 à 6 semaines selon le degré d’importance de l’entorse.
Signe extérieur de saignement intra corporel. Appelé communément “un bleu”, l’ecchymose correspond à une tâche de sang qui changera progressivement de couleur (rouge, violet, bleu, vert puis jaune) avant de disparaître totalement après plusieurs jours voire plusieurs semaines. A la différence de l’hématome, l’ecchymose est plus diffus et ne forme donc pas de gonflement local.
Gonflement local faisant généralement réaction à un traumatisme, une infection ou une sollicitation mécanique excessive. L’oedème fait partie des signes cliniques habituels d’une inflammation. Un trouble de la circulation sanguine ou lymphatique, une insuffisance cardiaque ou rénale ainsi que d’autres affections d’ordre médicales peuvent également provoquer un oedème qui sera alors le plus souvent diffus.
Capacité des cellules de notre organisme à se renouveler en permanence. La régénérescence tissulaire permet d’assurer la cicatrisation progressive des tissus lésés. Ce phénomène naturel et physiologique diminue peu à peu avec l’âge.