Sécrétion excessive du liquide synovial dans la poche articulaire. L’épanchement de synovie peut être d’origine inflammatoire et survenir alors des suites d’une arthrite. Un traumatisme comme une entorse ainsi que l’arthrose sont aussi en cause. Ce phénomène se reconnaît par un gonflement de l’articulation touchée et/ou une diminution, voire une perte de mobilité. L’épanchement de synovie est douloureux et peut inhiber la contraction de certains muscles péri-articulaires.
Liquide riche en acide hyaluronique produit par la membrane synoviale au niveau des articulations. Le liquide synovial lubrifie l’articulation et atténue ainsi la friction entre les os tout en atténuant les chocs. Il joue également un rôle dans le transport des nutriments vers les cellules du cartilage ou chondrocytes et les débarrasse des déchets métaboliques.
Partie d’un os située directement sous le cartilage. C’est sur l’os sous-chondral que repose l’articulation. Il peut se condenser en réponse à un pincement articulaire dû à la dégradation du cartilage articulaire causée par l’arthrose. L’os sous-chondral peut alors présenter des excroissances ou ostéophytes.
Espace situé entre l’extrémité de deux os et occupé par le système articulaire. L’interligne articulaire peut se rétrécir. Ce pincement correspond à la dégradation du cartilage de l’articulation des suites d’une arthrose. Ce phénomène peut être constaté par radiographie. La disparition de l’interligne articulaire se traduit sur le cliché par un contact os contre os. Il n’est pas toujours douloureux.
Rétrécissement de l’espace articulaire entre deux os, dû à une usure progressive du cartilage. Le pincement articulaire est un des signes radiologiques de l’arthrose avec les ostéophytes – excroissances autour des articulations – et les géodes, des trous pathologiques dans le cartilage articulaire. Le pincement articulaire peut être incomplet ou pas selon la gravité de l’arthrose.
Développement anormal de l’os au niveau d’une articulation. Aussi appelé éperon osseux, l’ostéophyte est une tentative de l’organisme de réparer un os lésé ou un cartilage altéré par l’arthrite ou l’arthrose. Ce phénomène n’engendre pas de douleurs, mais peut provoquer des raideurs articulaires. L’ostéophyte peut être extra-articulaire et se développer sur un os.
Communément appelé genou en X, le Genu valgum, à l’opposé du Genu varum, se manifeste par une déviation des genoux vers l’intérieur. Cette déformation est récurrente chez les enfants jusqu’à 8 ans, mais au-delà de cet âge, elle est pathologique. Comme le Genu varum, le Genu valgum persistant favorise l’arthrose du genou.
Déformation des membres inférieurs, qui se traduit par une déviation des genoux vers l’extérieur, d’où son autre appellation de « jambes arquées ». Si les jambes tendent à retrouver leur alignement physiologique avec le temps, le Genu varum peut nécessiter un traitement et de la rééducation pour éviter de persister à l’âge adulte et d’entraîner de l’arthrose.
Tissu conjonctif situé à la jonction de deux os. Dur, mais flexible, le cartilage résiste à la pression et amortit les chocs pendant les mouvements. Il est en mesure de se régénérer après une lésion, mais s’use naturellement avec le temps et tend à disparaître. Ce phénomène est à l’origine de différentes pathologies articulaires comme l’arthrose.
Usure naturelle du cartilage articulaire. Elle augmente progressivement avec l’âge. Les traumatismes, les contraintes mécaniques excessives (surpoids) ou les gestes répétés peuvent accélérer son apparition. L’arthrose n’est pas obligatoirement douloureuse. Elle peut néanmoins engendrer un enraidissement de l’articulation plus ou moins handicapant. En cas de douleurs et de gêne fonctionnelle importante, la chirurgie peut être envisagée. Elle touche le plus souvent les cervicales, les lombaires, le genou, la hanche, mais aussi la colonne du pouce et les épaules.
Récepteur sensoriel situé à l’intérieur du muscle. Entouré de tissus conjonctifs, le fuseau neuromusculaire est composé de fibres musculaires transformées. Il s’étend parallèlement aux fibres musculaires. Le fuseau neuromusculaire est sensible à l’allongement du muscle et peut transformer un stimulus mécanique en un message nerveux. Il est à l’origine du réflexe myotatique.
Étirement excessif du muscle au-delà de sa capacité. À l’opposé de la déchirure, l’élongation ne provoque pas de rupture des fibres musculaires ou la formation d’ecchymose. Elle fait suite à un effort intense ou mal préparé et peut conduire à une déchirure. L’élongation s’accompagne d’une douleur brutale qui s’atténue souvent au repos.
Déchirure partielle d’un muscle. Le claquage correspond plus précisément à la rupture de quelques fibres musculaires et s’accompagne d’un hématome à l’endroit touché. Il est souvent dû à une sollicitation excessive du muscle, une contraction violente ou un choc important. Le claquage atteint le plus souvent la cuisse, le mollet et le biceps.
Il s’agit de la rupture d’un muscle. La déchirure survient généralement après un effort ou un choc intense et provoque une douleur ponctuelle et aigüe. Suivant le nombre de fibres musculaires déchirées, l’on parle de claquage musculaire ou de rupture musculo-tendineuse qui se traduisent également par la présence d’hématomes. La déchirure touche le plus souvent le mollet et la cuisse.
Le kyste est une excroissance contenant du liquide, de l’air ou une substance solide. Cette poche peut se fixer à la surface ou à l’intérieur de n’importe quel tissu ou organe. Généralement sans gravité, un kyste peut résulter d’une infection, d’une inflammation, d’une blessure ou d’une malformation, mais également de tumeurs cancéreuses.
La fibre musculaire ou cellule musculaire est le composant fondamental du muscle. Elle est capable de se contracter et d’entraîner le mouvement. Les fibres musculaires sont de trois types : les muscles striés rattachés au squelette, les muscles striés du cœur et les muscles lisses des viscères creux comme l’estomac et l’intestin. Les muscles striés squelettiques sont volontaires. Les deux autres types de muscles sont involontaires et commandés par le système neurovégétatif.
Le tissu conjonctif est un ensemble de cellules baignant dans une matrice composée de liquide et de fibres. Présent dans tous les organes, le tissu conjonctif est le plus répandu dans l’organisme. Il peut assurer différentes fonctions, notamment de soutien, de protection ou encore de nutrition. Il est richement innervé et peut être particulièrement sensible.
La lésion musculo-aponévrotique ou lésion myo-aponévrotique se définit par un décollement de la fibre musculaire du tissu aponévrotique qui le soutient, ou de son tendon. Cette lésion musculaire atteint généralement les membres inférieurs et s’accompagne d’une douleur à l’effort ou d’une fatigue intense. Cette affection est souvent due à la pratique d’un sport, notamment la course, les sports de glisse et les sports de contact.
Le syndrome des loges est une pathologie qui se traduit par une augmentation de la pression à l’intérieur d’une loge musculaire, un compartiment musculaire entouré d’un tissu inextensible appelé aponévrose. Cette augmentation de la pression ralentit la circulation sanguine et peut conduire à une nécrose tissulaire sans une intervention immédiate. Le syndrome des loges engendre des douleurs après l’effort au niveau de la loge concernée.
Le tibia forme le squelette de la jambe avec le péroné (dit aussi fibula). Cet os triangulaire et massif est le plus long du corps humain après le fémur. Il est indispensable à la marche et sert de lien entre la cheville et le fémur. Avec ce dernier, le tibia est l’un des os les plus sujets à la périostite, l’inflammation du périoste.
Il s’agit d’une membrane résistante et blanche qui recouvre entièrement l’os, sauf au niveau de l’articulation où elle cède la place au cartilage. Ce tissu conjonctif est vascularisé et assure ainsi la nutrition de l’os. Le périoste joue aussi un rôle primordial dans le développement osseux. Il peut être sujet à des pathologies comme la périostite. La périostite tibiale est souvent causée par la pratique excessive de la course à pied.
La cicatrisation consiste en la réparation d’une lésion due à une plaie, une brûlure, etc. C’est un phénomène complexe qui fait appel à plusieurs processus. La cicatrisation implique un temps de régénération des tissus lésés et une phase de consolidation qui a pour but de réconcilier les éléments séparés par le traumatisme.
Un nodule est une formation anormale d’un tissu solide plus ou moins arrondie pouvant apparaître sous la peau, à la surface ou à l’intérieur d’un organe ou d’un tissu comme les tendons. Cette excroissance est généralement bénigne (comme un kyste), mais peut également présenter un caractère malin, signe d’un cancer.
Le triceps sural désigne le mollet. Il s’agit d’un ensemble de muscles situé sur la loge postérieure de la jambe. Il longe le fémur jusqu’au calcanéum, l’os du talon. Un des muscles les plus puissants du corps humain, le triceps sural joue un rôle important dans la marche et le saut. Sa contraction stimule aussi le retour veineux.
Le pied plat se traduit par l’affaissement de l’arche du pied et donc par l’absence de courbure à ce niveau. D’origine congénitale dans la plupart des cas, cette déformation peut être douloureuse surtout en cas d’hypermobilité. À l’opposé du pied plat, le pied creux se caractérise par une voûte plantaire très arrondie et un dessus du pied proéminent. D’origine neurologique et génétique, le pied creux entraine souvent le développement d’orteils marteaux ou en griffe. Cette déformation peut engendrer des douleurs dans le bas du dos et aux chevilles.
L’hallux valgus est une déformation de la partie avant du pied couramment appelé « oignon du pied ». Cette pathologie se présente par une déviation du gros orteil vers le deuxième orteil, conduisant à la formation d’une bosse sur le bord intérieur du pied. Inesthétique, il peut aussi être douloureux et empêcher le port de certaines chaussures. Dans les formes les plus sévères de cette pathologie, le recours à la chirurgie est nécessaire.
Du latin Hallus. L’hallux désigne chez les tétrapodes le plus gros orteil des membres postérieurs/inférieurs, ce qui correspond au gros orteil chez l’homme. Il est constitué de deux phalanges et joue principalement un rôle dans le maintien de la stature debout et dans la marche. L’hallux peut être sujet à différentes pathologies comme l’inflammation, l’hallux rigidus et l’hallux valgus.
La préférence directionnelle correspond au mouvement thérapeutique le plus efficace pour réduire la symptômatologie du patient. Il peut s’agir de mouvement répété ou de maintient de position dit posture. L’extension lombaire peut être une préférence directionnelle chez une personne lombalgique. C’est un terme souvent utilisé dans la prise en charge par un kinésithérapeute formé à la Méthode Mckenzie.
Os de l’avant-pied situés entre le tarse (arrière pied) et les phalanges. On dénombre 5 métatarsiens correspondant à la base de chacun des 5 doigts de pied. Les métatarsiens peuvent parfois subir des fractures de fatigue, notamment en course à pied, à l’adolescence ou à la ménopause.
Petit os situé au milieu du pied. Il s’articule avec le talus, la calcanéum et les 4e et 5e métatarsiens. Le naviculaire est rarement fracturé sauf dans les cas de choc direct sur l’os. Il est cependant parfois impliqué dans les entorses de cheville sur les mouvements de rotation brusque extrême.
Petit os situé au milieu du pied. Il s’articule avec le talus, les os cunéiformes et le cuboïde. Le naviculaire est rarement fracturé sauf dans les cas de choc direct sur l’os. Il est cependant parfois impliqué dans les entorses de cheville sur les mouvements de rotation brusque extrême.
La proprioception correspond à la sensibilité profonde du corps. Elle donne notamment des informations sur la position des différentes parties du corps dans l’espace. Elle intervient dans la précision des gestes, la coordination des mouvements, l’équilibre et la stabilité des articulations. La proprioception fait intervenir une multitude de capteurs présents dans les muscles, les tendons, la peau, les fascias, les articulations etc.
Structure extérieure assurant le maintien d’un membre ou d’une articulation. Contrairement au plâtre, l’attelle peut être retirée facilement et régulièrement pendant la phase de cicatrisation.
Signe extérieur d’un saignement interne (sous la peau). Un hématome correspond à ce que l’on appelle communément un “bleu”. Il s’agit d’une accumulation de sang faisant suite à un traumatisme.
Médiateurs chimiques agissant notamment dans le processus inflammatoire et permettant d’influer sur la vasodilatation locale et la sensation de douleur ressentie.
Structure anatomique composée de fibres faiblement élastiques et fortement résistantes à l’étirement qui permettent d’assurer la stabilité des articulations. Les ligaments sont innervés et vascularisés. Ils peuvent être traumatisés (entorse ou rupture) et cicatrisent généralement sous 2 à 6 semaines selon le degré d’importance de l’entorse.
Signe extérieur de saignement intra corporel. Appelé communément “un bleu”, l’ecchymose correspond à une tâche de sang qui changera progressivement de couleur (rouge, violet, bleu, vert puis jaune) avant de disparaître totalement après plusieurs jours voire plusieurs semaines. A la différence de l’hématome, l’ecchymose est plus diffus et ne forme donc pas de gonflement local.
Gonflement local faisant généralement réaction à un traumatisme, une infection ou une sollicitation mécanique excessive. L’oedème fait partie des signes cliniques habituels d’une inflammation. Un trouble de la circulation sanguine ou lymphatique, une insuffisance cardiaque ou rénale ainsi que d’autres affections d’ordre médicales peuvent également provoquer un oedème qui sera alors le plus souvent diffus.
Capacité des cellules de notre organisme à se renouveler en permanence. La régénérescence tissulaire permet d’assurer la cicatrisation progressive des tissus lésés. Ce phénomène naturel et physiologique diminue peu à peu avec l’âge.
Utilisation d’ondes de choc sonores appliquées localement pour traiter une affection. Les ondes de choc focales sont plus précises, plus profondes et moins désagréables que les ondes de choc radiales. Elles sont depuis de nombreuses années employées en urologie pour dissoudre les calculs rénaux. Depuis quelques années, elles sont de plus en plus utilisées dans les cabinets de kinésithérapie comme outil thérapeutique pour traiter des tendinopathies, des douleurs articulaires, musculaires, des contractures etc. Les ondes de chocs sont générées par une explosion au sein du pistolet (applicateur) et sont canalisées pour obtenir un point d’action précis et profond. Qu’elles soient radiales ou focales, les ondes de choc stimulent la régénérescence tissulaire.
Utilisation d’ondes de choc mécaniques appliquées localement pour traiter une affection. Les ondes de choc radiales sont utilisées par les kinésithérapeutes pour traiter des tendinopathies, des douleurs articulaires ou musculaires, des contractures etc. Les ondes de chocs sont générées par une petite bille en métal réalisant des va et viens rapides au sein du pistolet (applicateur) à la manière d’un marteau piqueur. Qu’elles soient radiales ou focales, les ondes de choc stimulent la régénérescence tissulaire.
Les corticoïdes sont des médicaments anti inflammatoires stéroïdiens. Ils se distinguent donc des anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou l’ibuprofène. Par ailleurs, les corticoïdes sont des hormones naturellement synthétisées par les glandes surrénales (reins).
Médicaments luttant contre le phénomène douloureux. Ils sont également appelés analgésiques et sont répartis en différents paliers selon leur intensité. Palier 1 : AINS (Anti inflammatoires non stéroïdiens), paracétamol, aspirine Palier 2 : Codéine, Tramadol (dérivés d’opium faible) Palier 3 : Morphine et autres dérivés d’opium forts.
Groupe de médicaments limitant le processus d’inflammation. Ils limitent donc également les phénomènes douloureux et peuvent être administrés par voie orale, par injection, par pommade ou par patch appliqués localement.
La voûte plantaire correspond à l’arche formée par les os du talon du medio-pied et de l’avant-pied. Elle est soutenue par l’aponévrose plantaire et l’ensemble des muscles dits “intrinsèques” du pied. La voûte plantaire est prononcée dans le cas d’un pied creux. Elle est au contraire affaissée dans le cas d’un pied-plat.
Les semelles orthopédiques sont également appelées “orthèses plantaires” et sont confectionnées sur mesure par un podologue. Elles ont pour but de corriger la statique du pied et de modifier ainsi l’ensemble de la posture.
Une calcification peut être assimilée à une ossification partielle d’un tendon ou d’une aponévrose. Les calcifications sont courantes, notamment après 50 ans, et ne sont pas nécessairement douloureuses. Elles peuvent être le résultat d’une réaction de protection du corps face à une sollicitation importante locale (frottement, stimulation excessive).
Zone sombre observée à l’échographie qui ne renvoi pas ou peu les ondes ultrasonores. Une zone hypoéchogène peut objectiver un tissu en souffrance, un saignement, un kyste, un nodule etc.
Une chaussure maximaliste est une chaussure assurant un confort maximum du pied. On retrouve donc des technologies permettant d’amortir les chocs (semelles spéciales, gel etc), un drop assez important (légère surélévation du talon), une correction de la tenue du pied (semelle pronatrice, universelle ou supinatrice).
Une chaussure minimaliste se caractérise par une absence de technologies de confort. La chaussure est donc légère, sans aucun amorti, pas de drop (légère surélévation du talon), pas de correction de la tenue de pied.
Douleur ressentie au niveau de l’attache d’un tendon sur l’os. L’entésopathie du triceps sural, au niveau de l’os du talon (calcanéum) est la plus fréquemment rencontrée. Elle est souvent liée à la pratique de la course à pied.
Une fracture de fatigue correspond à une lésion osseuse, généralement légère (fissure), qui survient suite à une sollicitation excessive et répétée sur l’os. La fracture survient le plus souvent sans traumatisme important. Les impacts mécaniques répétés liés à une activité sportive ou la fragilité osseuse initiale sont souvent les causes des fractures de fatigue.
Os du pied présent au niveau du talon. Il s’articule avec le talus et le cuboïde et est régulièrement impacté dans les cas d’entorse de cheville. C’est sur le calcanéum que s’attache le tendon d’Achille (terminaison du muscle triceps sural).
Une inflammation est une réaction naturelle et physiologique du corps suite à une agression (traumatisme, infection, lésion etc). Elle correspond à la mise en place de systèmes complexes assurant la meilleure réparation possible des tissus lésés. Les signes extérieurs d’une inflammation sont : rougeur, chaleur locale, oedème (gonflement) et douleur.
Principale mesure permettant d’objectiver l’importance d’une scoliose. L’angle de Cobb est mesuré grâce à une radiographie. Il doit être surveillé régulièrement pendant la croissance pour s’assurer que la scoliose ne s’aggrave pas.
Bosse formée par le recul de l’arc postérieur des côtes dans le cas d’une scoliose. La gibbosité est due à la rotation des vertèbres et donne donc une idée de l’importance des déformations osseuses de la colonne vertébrale. Elle est observée lors de l’examen clinique réalisé par le masseur-kinésithérapeute ou le médecin.
Contraction brutale, involontaire et de courte durée d’un ou plusieurs muscles. Un spasme peut se caractériser de différentes façons : crampes, convulsions, hoquet etc.
Ensemble de micro-inflammations locales au niveau des fibres d’un muscle. La douleur fait suite à un effort musculaire inhabituel pour le corps. Egalement appelées DOMS (Delayed Onset Muscle Soreness), les courbatures musculaires rendent l’étirement et la contraction douloureuse. Elles peuvent apparaitre à distance de l’effort (1 à 3 jours après), et ne durent généralement que quelques jours.
Contraction réflexe, brusque et involontaire d’un muscle. La crampe ne dure généralement que quelques secondes et disparaît grâce à l’étirement. Les crampes peuvent être ressenties lors d’un effort sportif ou au repos.
On parle de contracture quand un muscle présente un état de tension même au repos. Cette contraction involontaire du muscle peut être douloureuse. Elle est permanente et peut durer plusieurs jours voire plusieurs semaines. En réalité, la contracture ne concerne pas l’ensemble du muscle mais seulement certaines de ses fibres. C’est un système de protection du muscle qui est le plus souvent déclenché par un traumatisme, une surutilisation, une mauvaise position prolongée.
Ces termes employés en langage médical désigne un étage de la colonne vertébrale lombaire. Ainsi une hernie discale L5-S1 correspond à une dégradation du disque intervertébral situé entre la 5ème vertèbre lombaire (L5) et la première vertèbre sacrée (S1).
Position prise naturellement par le corps pour s’adapter à une douleur. La position antalgique peut parfois déclencher d’autres douleurs ou tensions à distance par phénomène dit de “compensation”. Elle doit donc être identifiée et corrigée rapidement.
Mouvement contraignant généralement mal anticipé par le cerveau et donc mal réalisé par les muscles. Le faux mouvement est parfois générateur de lésions et/ou de douleurs (c’est le cas du lumbago).
Imagerie par Résonance Magnétique. Examen d’imagerie médicale permettant d’observer l’intérieur du corps avec précision. En plus des os et du cartilage, l’IRM objective également les « tissus mous »: hernie discale, lésion méniscale, arrachement ligamentaire ou tendineux etc.
Aplatissement plus ou moins important du disque intervertébral (sorte “d’amortisseur” présent entre 2 vertèbres). Les pincements discaux sont tout à fait courants au niveau de la colonne vertébrale, en particulier avec l’âge. Ils ne génèrent pas spécifiquement de douleurs ou de gêne fonctionnelle. Le dernier disque lombaire situé tout en bas de la colonne et appelé “L5S1” est généralement le plus affecté.
Il s’agit de l’inflammation d’une bourse séreuse. La bursite est particulièrement sensible et douloureuse à la compression. La douleur est généralement ressentie localement mais peut se diffuser plus ou moins loin selon l’importance de l’inflammation.
Phase douloureuse de l’arthrose plus intense et brutale que d’habitude. L’articulation concernée est parfois rouge, gonflée et chaude, signes d’une inflammation. La poussée inflammatoire implique la mise au repos ou du moins la limitation des gestes sollicitant l’articulation touchée.
Molécule de polysaccharide présente dans le corps vitrée de l’œil, dans la peau et dans les articulations. Au niveau cutané, l’acide hyaluronique joue un rôle d’hydratant. Il est utilisé en cosmétique pour combler les rides. C’est le principal composant du liquide synovial. Il confère plus d’élasticité à l’articulation. En cas d’arthrose, sa concentration articulaire diminue. C’est la pour laquelle on préconise parfois, l’injection d’acide hyaluronique par « visco-supplémentation ».
Injection d’acide hyaluronique dans l’articulation souffrant d’arthrose afin d’augmenter sa lubrification. Ce traitement permet d’améliorer la mobilité articulaire, mais aussi d’atténuer la douleur. La visco-supplémentation est le plus souvent indiquée en cas d’arthrose du genou dans sa phase débutante. Elle n’est pas recommandée en cas de poussée inflammatoire. Il faut attendre que cette phase passe et que le genou désenfle.
Cette technique consiste à explorer une articulation grâce à un petit tuyau métallique articulé doté d’une caméra. Cette intervention peut être à visée diagnostique, pour réaliser des prélèvements ou pour mettre en évidence des anomalies surtout au niveau du genou et de l’épaule. L’arthroscopie sert aussi de guide dans certaines interventions chirurgicales mineures comme le lavage articulaire. Elle s’effectue dans un bloc opératoire sous anesthésie générale ou péridurale.
La cryothérapie est une thérapie qui consiste à appliquer un froid sec entre – 110°C et – 170°C sur une région du corps pendant une à trois minutes. La cryothérapie est indiquée pour soulager la douleur, stimuler la circulation sanguine, éliminer la graisse et améliorer l’aspect cutané.
Seule cellule composant le cartilage. La chrondrocyte est ovoïde et volumineuse. Elle affiche un diamètre variant entre 20 à 40 micromètres. Cette cellule participe à la synthèse du cartilage en intervenant dans la fabrication de ses composants comme le collagène et les protéoglycanes. Elle participe ainsi au maintien du tissu cartilagineux.
Cellule indifférenciée dotée d’une capacité d’auto-renouvellement, mais qui peut aussi produire des cellules spécialisées. Les cellules souches se rencontrent chez l’embryon et dans certains tissus adultes. Ses propriétés sont uniques et utilisées en thérapie cellulaire dans le but de remplacer des cellules défaillantes et ainsi permettre le traitement d’un organe malade.
Tissu spongieux situé au milieu des os. La moelle rouge se trouvant au centre de certains os plats et courts joue un rôle majeur dans la synthèse des globules rouges, des cellules immunitaires et des plaquettes. Elle est en cause dans les cancers du sang. Les os longs contiennent quant à eux de la moelle jaune de composition graisseuse.
Un condyle c’est l’extrémité articulaire d’un os à la forme arrondie et qui s’emboîte dans une autre cavité osseuse. Ce terme anatomique regroupe l’ensemble des articulations condyliennes, à savoir l’articulation temporo-mandibulaire, l’articulation radio-carpienne, les articulations métacarpo-phalangiennes et l’articulation fémoro-tibiale.
La fibula, aussi appelée péroné, est un os de la jambe situé entre le genou et la cheville. Il se positionne latéralement à l’arrière du tibia et s’articule aussi avec le talus. Cet os a pour fonction de stabiliser l’articulation de la cheville et intervient aussi dans l’amortissement des chocs.
Le stress tissulaire est l’exposition d’un tissu aux contraintes mécaniques. En augmentant progressivement le stress mécanique d’un tissu, il est possible de le renforcer. Cela est particulièrement intéressant en kinésithérapie lorsque l’on entame la rééducation d’une tendinite, une entorse ou une fracture.
La maladie d’Osgood Schlatter est une affection douloureuse du genou, plus précisément au niveau de la partie basse du tendon rotulien. Elle est très fréquente chez l’adolescent et l’enfant sportifs. Cette pathologie est souvent provoquée par une sollicitation trop importante de la jambe pendant les exercices physiques.
Le fémur c’est l’os de la cuisse situé entre le bassin et le genou. C’est aussi l’os le plus long du corps humain. Sa tête s’articule avec la cavité cotyloïde de l’os iliaque. Son extrémité inférieure est reliée au tibia, au péroné et à la rotule et forme l’articulation du genou.
Il s’agit de la poche articulaire contenant le liquide synovial, lubrifiant naturel assurant les mouvements entre deux os. Elle est formée par un ensemble de fibres reliant ainsi ces deux os. Nous possédons une capsule articulaire au niveau de chaque articulation du corps.
L’ostéoporose est une fragilisation des os. Elle augmente les risques de fractures osseuses même en cas de traumatisme minime. Cette maladie du squelette est caractérisée par une perte de tissus osseux plus importante que la synthèse de nouveaux tissus. Retenez tout de même que la perte de matière osseuse est un processus naturel qui survient à partir de 65 ans généralement, chez tout le monde, tous sexes confondus. Les femmes y sont toutefois plus sujettes après la ménopause à cause de l’arrêt de la production d’œstrogène.
La ménopause survient chez les femmes après l’âge de 50 ans. Ce phénomène naturel se manifeste par l’arrêt des règles et de la fertilité. Cela s’explique chimiquement par la diminution de la production d’œstrogène. Ce bouleversement hormonal peut aussi engendrer des sueurs nocturnes, des bouffées de chaleur, des troubles de l’humeur et du sommeil, une sécheresse vaginale, une accélération du vieillissement cutané et une fragilisation des os.
Une personne atteinte de phlébite ou thrombose veineuse est sujette à la formation d’un caillot sanguin dans une veine. Ce phénomène se manifeste, la plupart des cas, dans les jambes. La Phlébite est plus ou moins inquiétante selon la veine concernée. Si le caillot logé dans le réseau profond des veines migre vers les poumons, il peut entraîner une embolie pulmonaire.
L’embolie pulmonaire est une obstruction de l’artère pulmonaire. Elle est souvent due à la migration d’un caillot sanguin provenant du membre inférieur (phlébite). Elle se traduit par une respiration rapide, une augmentation du rythme cardiaque et une douleur thoracique. Ces symptômes peuvent aussi s’accompagner de toux sèche et de crachats sanguinolents. Cette affection peut être mortelle si elle n’est pas prise en charge rapidement.
La bromélaïne ou broméline est un groupe d’enzymes obtenu à partir de la tige de l’ananas. Ce complexe enzymatique est utilisé traditionnellement en usage externe pour accélérer la cicatrisation des plaies. Il favorise aussi la résorption des ecchymoses et des œdèmes postopératoires et réduit les inflammations dues à une intervention chirurgicale.
On parle de douleur irradiée lorsqu’elle se ressent dans une zone donnée alors que la lésion qui est à son origine se trouve plus haut à la racine d’un membre ou d’un nerf. Les viscères peuvent eux aussi irradier leurs douleurs à distances. Certaines manifestations peuvent accompagner ces symptômes comme des engourdissements, des fourmillements et des picotements. Il est question de douleur projetée quand la sensation douloureuse apparaît à un endroit autre que celui de la lésion musculaire, ligamentaire ou articulaire d’origine. Ces sensations sont généralement diffuses.
Le Syndrome Douloureux Régional Complexe de type 1 (SRDC), ou « algoneurodystrophie » est une affection douloureuse et inflammatoire d’une ou plusieurs régions du corps. Elle est caractérisée par une réaction inflammatoire locale disproportionnée par rapport à la lésion d’origine (traumatisme, opération bégnine). Les symptômes qui en découlent sont caractéristiques : douleurs, raideurs, rougeur, chaleur, hypersensibilité locale, gonflement, hypersudation. Contrairement au SRDC de type 2, elle n’engendre pas d’atteinte du système nerveux. L’algoneurodystrophie touche le plus souvent les articulations du genou, de la cheville, du pied, de la main et l’épaule. Après un délais plus ou moins long, elle finit toujours par disparaitre complètement.
La pronation est un mouvement de l’avant-bras ou de la main visant à tourner la paume de l’avant vers l’arrière, le pouce orienté vers l’intérieur. Ce mouvement sollicite les muscles ronds pronateurs et les muscles carrés pronateurs qui se trouvent dans la partie antérieure de l’avant-bras. Au niveau des pieds, la pronation correspond au mouvement de la plante des pieds qui s’enroule vers l’intérieur pour absorber les chocs notamment pendant une course.
L’ostéopénie se définit comme une baisse de la densité osseuse. Cette pathologie se caractérise par une déminéralisation des os qui entraîne leur fragilisation. Il s’agit d’une phase intermédiaire entre l’os normal et l’ostéoporose et qui évolue avec l’âge.
Examen d’imagerie médicale permettant de réaliser des images en “coupes” successives. Plus précis qu’une radiographie standard, il permet d’observer les éléments du corps appelés « tissus mous » : hernie discale, ligaments, ménisques, kystes, cerveau, tumeurs etc. Egalement appelé tomodensitémétrie, le scanner utilise les rayons X.
Examen d’imagerie médicale permettant d’observer l’état des os (fractures, déviations des os), du cartilage et des articulations (arthrose). La radiographie utilise les rayons X.
Structure anatomique située entre deux vertèbres. Les disques intervertébraux sont des fibro-cartilages ayant un rôle d’amortisseurs.Ils permettent d’assurer tous les mouvements entre les vertèbres. Ils s’usent naturellement avec l’âge mais n’engendrent pas nécessairement de douleurs.
Utilisation de courants électriques diffusés à travers des électrodes posées directement sur la peau. L’électrostimulation est utilisée pour limiter les phénomènes douloureux, pour améliorer la prise de masse et de force musculaire, ainsi qu’en complément dans le cadre de la récupération post-effort.
La moelle épinière est constituée d’un ensemble de nerfs issus du cerveau. Ces nerfs cheminent dans le canal rachidien situé en arrière des disques intervertébraux afin de descendre le long du dos puis d’en sortir pour rejoindre les différents tissus innervés.
Os formant la colonne vertébrale. On en dénombre 24 au total, soit : 7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres thoraciques (dorsales) et 5 vertèbres lombaires. Elles sont séparées les unes des autres par un disque intervertébral jouant un rôle d’amortisseur.
L’infiltration est une injection d’un produit anti-inflammatoire ou d’un produit de lubrification au sein d’une articulation, d’un tendon ou d’une bourse synoviale. Elle a pour but de soulager rapidement le patient dans le cas d’une douleur articulaire (arthrite, arthrose) ou d’une affection tendineuse. Elle est réalisée par un médecin qui utilise une seringue pour injecter localement le produit médicamenteux.
Terminaison du muscle permettant à ce dernier de s’attacher sur l’os. Un tendon est composé de fibres élastiques. Il est innervé et vascularisé. En cas de sur-sollicitation, il peut se détériorer et s’inflammer. On parle alors de tendinopathie ou de « tendinite » au sens large. Le tendon d’Achille est celui qui se termine sur le calcanéum, c’est à dire l’os du talon.
Il s’agit d’une poche contenant du liquide synovial. Elle se situe généralement entre un tendon et un os. Elle permet les glissements entre les différents tissus et limite les frottements excessifs.
La tendinopathie correspond à l’affection pathologique du tendon. Ce terme est assez large et peut regrouper les lésions, les conflits.