L’équitation est l’un des sports les plus pourvoyeurs de douleurs autours de la rotule. Cette douleur se fait ressentir à l’avant du genou sans que l’on puisse précisément la situer. Comment expliquer l’apparition de ces symptômes ? Quelles sont les pistes de traitement ? Que peut apporter la kinésithérapie ? Voici quelques explications…
Syndrome rotulien en équitation : causes et apparition des douleurs ?
Les douleurs apparaissent la plupart du temps de manière progressive. Elles peuvent malheureusement s’installer durablement.
Pourquoi ?
Tout d’abord, lorsque les pieds du cavalier ou de la cavalière sont positionnés dans les étriers, les genoux se retrouvent en position de “semi-flexion”. Cela augmente d’emblée les contraintes sur la rotule.
Ensuite, l’ensemble de la chaine musculaire postérieure est « sous tension ». En effet, les talons sont dans le vide et les muscles du mollet (triceps) sont alors contractés en permanence. Le buste est souvent penché en avant ce qui augmente également la mise en tension de la chaîne musculaire postérieure (ischio-jambiers, fessiers et muscles du dos).
Enfin, les secousses répétées obligent le cavalier(ère) à amortir avec les muscles. Chaque contraction augmente notablement les forces de contraintes subies par la rotule.
Cependant, l’articulation du genou est conçue pour supporter ces contraintes. La rotule ne devrait donc pas faire mal !
Si une douleur apparait, c’est qu’il y a dysfonctionnement au sein même de l’articulation. L’équilibre nécessaire à la fluidité du mouvement a été perdu. On pourrait dire que l’articulation « bouge mal » dans son ensemble. Des accolements, notamment au niveau de la partie postérieure de l’articulation peuvent être responsables de ces dysfonctionnements articulaires.
Comment traiter un syndrome rotulien ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’un syndrome rotulien (également appelé syndrome femoro-patellaire) peut s’installer durablement s’il n’est pas traité. Il n’est pas rare de voir des personnes souffrantes depuis plusieurs années.
Il va également falloir s’armer de patience car un syndrome rotulien est long et complexe à traiter, en particulier si la gêne est installée depuis plusieurs mois.
Les objectifs de traitement seront les suivants :
- Lever les adhérences
- Retrouver un équilibre autours de l’articulation
- Retrouver une fluidité de mouvement
- Améliorer la répartition des contraintes (charges) sur la rotule
- Renforcer les muscles de la cuisse et du bassin
- Retrouver une bonne coordination du mouvement
De nombreux exercices peuvent être pratiqués.
Continuez l’équitation si la gêne ressentie est relativement discrète. En revanche, il faudra savoir limiter la pratique dans le cas contraire pour éviter l’installation d’une inflammation importante au sein de l’articulation.
Notre conseil : restez à l’écoute de votre corps, la récupération sera plus facile !
Kiné et syndrome rotulien
Nous recommandons vivement de consulter un kiné pour vous débarrasser de ces douleurs rotuliennes.
Le kiné est effectivement l’un des spécialistes référent pour ce genre de pathologies. Il vous permettra de suivre un programme de suivi complet, dirigé et spécifique à votre dysfonctionnement.
Il établira un bilan global (posture, chaines mécaniques, listing des dysfonctionnements structuraux…) et vous proposera un traitement personnalisé.
Nous l’avons déjà précisé ci-dessus, soyez patients car la récupération peut prendre du temps. Le syndrome rotulien n’est pas dû à un simple « blocage ». Le corps a besoin de temps pour modifier sa structure et retrouver une articulation souple et indolore.
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Les douleurs apparaissent la plupart du temps de manière progressive. Elles peuvent malheureusement s’installer durablement.
Pourquoi ?
Tout d’abord, lorsque les pieds du cavalier ou de la cavalière sont positionnés dans les étriers, les genoux se retrouvent en position de “semi-flexion”. Cela augmente d’emblée les contraintes sur la rotule.
Ensuite, l’ensemble de la chaine musculaire postérieure est « sous tension ». En effet, les talons sont dans le vide et les muscles du mollet (triceps) sont alors contractés en permanence. Le buste est souvent penché en avant ce qui augmente également la mise en tension de la chaîne musculaire postérieure (ischio-jambiers, fessiers et muscles du dos).
Enfin, les secousses répétées obligent le cavalier(ère) à amortir avec les muscles. Chaque contraction augmente notablement les forces de contraintes subies par la rotule.
Cependant, l’articulation du genou est conçue pour supporter ces contraintes. La rotule ne devrait donc pas faire mal !
Si une douleur apparait, c’est qu’il y a dysfonctionnement au sein même de l’articulation. L’équilibre nécessaire à la fluidité du mouvement a été perdu. On pourrait dire que l’articulation « bouge mal » dans son ensemble. Des accolements, notamment au niveau de la partie postérieure de l’articulation peuvent être responsables de ces dysfonctionnements articulaires.
Comment traiter un syndrome rotulien ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’un syndrome rotulien (également appelé syndrome femoro-patellaire) peut s’installer durablement s’il n’est pas traité. Il n’est pas rare de voir des personnes souffrantes depuis plusieurs années.
Il va également falloir s’armer de patience car un syndrome rotulien est long et complexe à traiter, en particulier si la gêne est installée depuis plusieurs mois.
Les objectifs de traitement seront les suivants :
- Lever les adhérences
- Retrouver un équilibre autours de l’articulation
- Retrouver une fluidité de mouvement
- Améliorer la répartition des contraintes (charges) sur la rotule
- Renforcer les muscles de la cuisse et du bassin
- Retrouver une bonne coordination du mouvement
De nombreux exercices peuvent être pratiqués.
Continuez l’équitation si la gêne ressentie est relativement discrète. En revanche, il faudra savoir limiter la pratique dans le cas contraire pour éviter l’installation d’une inflammation importante au sein de l’articulation.
Notre conseil : restez à l’écoute de votre corps, la récupération sera plus facile !
Kiné et syndrome rotulien
Nous recommandons vivement de consulter un kiné pour vous débarrasser de ces douleurs rotuliennes.
Le kiné est effectivement l’un des spécialistes référent pour ce genre de pathologies. Il vous permettra de suivre un programme de suivi complet, dirigé et spécifique à votre dysfonctionnement.
Il établira un bilan global (posture, chaines mécaniques, listing des dysfonctionnements structuraux…) et vous proposera un traitement personnalisé.
Nous l’avons déjà précisé ci-dessus, soyez patients car la récupération peut prendre du temps. Le syndrome rotulien n’est pas dû à un simple « blocage ». Le corps a besoin de temps pour modifier sa structure et retrouver une articulation souple e