Le stress et l’anxiété sont les facteurs couramment incriminés dans une insomnie sur le long terme. Ces deux troubles peuvent rapidement prendre une importante dimension émotionnelle et nuire à la qualité du sommeil. Le stress continu peut engendrer une dépression, comptant parmi les plus importants problèmes psychologiques dont les personnes qui « ne dorment pas » sont sujettes. La difficulté d’endormissement évolue progressivement, se manifestant par un sommeil très léger, entrecoupé et irrégulier.
Le stress en cause d’un trouble du sommeil se manifeste de deux manières :
— Le stress positif est un état passager et bref, permettant de s’adapter à un nouvel événement et à un nouveau contexte dans la vie. Cet état d’« énervement » peut mener vers l’incapacité temporaire de dormir avec sérénité.
— Le stress négatif entraîne un endormissement difficile dû à l’anxiété. Le trouble du sommeil peut persister.
Il est alors important d’en faire le distinguo. Évitez autant que possible de ruminer les problèmes avant de dormir et faites quelques exercices de relaxation. Ne dramatisez pas une insomnie occasionnelle.
Certaines causes du trouble du sommeil sont physiologiques et liées à une mauvaise hygiène de vie avec des repas trop lourds, des excès d’alcool ou de café, une activité physique trop tardive et trop intense, etc. L’absence d’une routine de coucher et de réveil, l’habitude des siestes trop longues, le décalage horaire et le travail de nuit empêchent de bien dormir. Les traitements médicamenteux peuvent également nuire à la qualité du sommeil. La cortisone est par exemple déconseillée le soir.
L’environnement est également un facteur d’un sommeil de qualité. Le bruit, la température inadaptée, la lumière trop intense ou une pièce peu ventilée encouragent l’insomnie.
Le bruit est souvent la source des micro-réveils provoquant la fragmentation du sommeil et impactant négativement sur sa fonction de récupération. C’est la raison pour laquelle les personnes qui ne dorment pas à cause du bruit se sentent toujours fatiguées au petit matin, même si elles ne s’étaient pas levées la nuit. Le corps s’adapte mal aux températures trop hautes, pouvant troubler le sommeil. La température idéale pour dormir la nuit oscille autour de 20 °C.
La lumière a une influence sur le cycle circadien, le cerveau étant très sensible à la différence de longueurs d’onde. Si la lumière est trop intense la nuit, elle peut nuire à la qualité du sommeil. Privilégiez la lumière douce d’une veilleuse.
Une maladie infectieuse, le diabète, l’hyperthyroïdie, l’arthrose, les troubles neurologiques et cardiovasculaires sont autant de facteurs en cause de l’insomnie. D’où la nécessité de détecter les origines probables d’un trouble du sommeil rapidement. L’asthme, l’hyperthyroïdie et le reflux gastro-œsophagien empêchent également les patients d’avoir un sommeil régulier à cause de la douleur et de l’inconfort qui en sont liés.